Transition énergétique : choisissons le bon combat
Mise à jour le 30 mars 2023
Bruno Benasson, directeur d’EDF Renouvelables, publiait la semaine dernière une Tribune sur les Echos où il appelait à ne pas se tromper de combat lorsqu’on évoquait le sujet de la transition énergétique en France.
Voici ce que l’on en a retenu et quoi nous rejoignons Bruno Benasson 👇
Sujet épineux, la transition énergétique est l’occasion de regarder au-delà du clivage qui concentre tous les débats en France encore aujourd’hui et qui voit s’affronter les pro-renouvelables et les pro-nucléaire. Bruno Benasson rappelle que dans un but de décarboner notre énergie, la réelle source du problème qui est souvent mise de côté, ce sont bien sur les énergies fossiles. Mises de côté pour cause : nous n’en avons que très peu en France. Cependant il faut voir plus loin que nos frontières nationales.
Le pétrole, le gaz, et le charbon représentent encore une grande partie de notre approvisionnement en énergie en Europe (près de 40% en 2019). Alors certes, on peut continuer à se battre sur le fait que « les éoliennes émettent 15g CO2eq / KWh produit alors que le nucléaire n’en émet que 6g CO2eq / KWh », que « le nucléaire a une disponibilité que les éoliennes n’auront jamais à cause de l’imprédictibilité du vent ». Tous ces arguments sont vrais, mais prenons un peu de recul et regardons notre situation.
« Nous sommes tous solidaires entre européens »
Le réseau électrique français ne s’arrête pas aux frontières. Une 50aine de câbles haute tension nous relie à nos voisins, et cela va être de plus en plus le cas (voir notre publication sur le renforcement du réseau électrique européen publié la semaine dernière). Certaines régions françaises sont plus connectées aux pays voisins qu’au réseau français. Cela signifie que quand on parle d’électricité, nous sommes tous solidaires entre européens, pour le meilleur et pour le pire.
Pour le meilleur, car en cas de défaillance locale d’une unité de production, les pays voisins peuvent injecter de l’électricité pour éviter un black-out.
Pour le pire, car aujourd’hui même si la France est une bonne élève en termes d’électricité et d’émissions de GES, l’Europe et donc la France également restent fortement dépendantes des énergies fossiles.
Quand on compare les émissions de GES [1], ne nous trompons pas sur quelles technologies incriminer :
le nucléaire émet 6g CO2eq/KWh,
l’hydraulique 6g CO2eq/KWh,
l’éolien 15g CO2eq/KWh,
le solaire 43g CO2eq/KWh.
Quand dans le même temps les énergies fossiles oscillent entre :
le fioul 730g CO2eq/KWh,
le gaz à 418g CO2eq/KWh,
et le charbon 1060g CO2eq/KWh.
Source : ADEME, Bilan GES
Nous soutenons donc l’appel de Bruno Benasson, à ne pas se tromper de combat. En tant qu’employé d’EDF, il représente bien cette dualité. Nous avons besoin de toutes les sources d’énergie bas carbone pour pouvoir lutter efficacement contre le dérèglement climatique. Le directeur d’EDF Renouvelable utilise d’ailleurs une métaphore bien trouvée : de la même façon qu’une alimentation équilibrée doit être diversifiée, notre mix énergétique doit l’être également.
La transition énergétique doit s’appréhender à l’échelle qui est la sienne : l’Europe. Stop à l’affrontement franco-français nucléaire contre renouvelables et avançons ensemble vers une Europe décarbonée.
Nous sommes l'association de promotion de l'électricité verte.
Alors que la France figure tristement parmi les derniers en Europe à consommer de l’électricité verte avec 14% seulement, des millions de français cherchent à agir en marchant pour le climat ou en luttant contre l'écologie punitive.
Faire le choix de l'électricité verte, c'est décarboner notre air, soutenir une économie pérenne, locale et assurer un futur vivable pour nos enfants.
Notre objectif : faire de la France le 1er pays consommateur d'électricité verte en Europe
1er
Ce que l'on fait 💪
💡
Expertise sur les Garanties d'origine
On a créé une documentation et des discours sourcés et fiables sur les Garanties d'origine, son marché et ses évolutions.
L’IRENA – International renewable energy agency, vient de publier la dernière édition de son rapport sur les coûts de production des énergies renouvelables dans le monde. Première bonne nouvelle, le rapport nous confirme un constat déjà dressé l’année dernière : les énergies renouvelables coûtent de moins en moins cher. Mais ce que l’on retiendra surtout, c’est que les EnR sont désormais plus rentables que les énergies fossiles, et ça on dit oui !
Sans plus attendre, on vous donne le détail de ces deux news qui font plaisir ! 👇
Dans cet article, nous revenons sur ce qu’il faut retenir du rapport de l’IRENA :
Alors que les énergies renouvelables ont enregistré des chiffres record de production l’année dernière (on oserait presque dire merci la pandémie), il apparaît que ces dernières sont définitivement une solution de moins en moins coûteuse pour la production d’électricité.
Ce sont justement les coûts de production que l’IRENA a étudié sur les dix dernières années. Et les chiffres sont plus que parlants :
Entre 2010 et 2021, l’éolien terrestre a enregistré une baisse de 63% de ses coûts de production, quand l’éolien marin atteignait les 48% ;
De son côté, l’éolien offshore a vu ses coûts baisser de 54% ;
Le photovoltaïque à quant à lui battu tous les records, avec une baisse de 87% en dix ans !
Cette tendance s’explique avant tout par des coûts d’installation et d’exploitation moindres. Rappelons un principe de base : il n’existe pas de coûts de matières premières pour la production d’électricité renouvelable (et oui, on n’achète pas le vent, ni l’eau, etc.). Ceci couplé à des économies d’échelle (la création de parcs, notamment éoliens et photovoltaïques, à grande échelle), l’évolution des technologies d’exploitation et des processus de production de plus en plus performants, il en résulte un gain de compétitivité et donc économique plus que conséquent.
Outre la baisse significative de leurs coûts de production, les EnR affichent une compétitivité que l’on ne peut plus faire semblant de ne pas voir.
Toujours selon l’IRENA, il apparaît que plus des 2/3 (soit 163 GW) de la capacité renouvelable installée en 2021 (éolien et photovoltaïque) dans le monde étaient moins coûteux que les options au charbon les moins chères.
Mieux que la compétitivité des EnR, c’est bien la question de la rentabilité du charbon qui est posée dans le rapport. L’agence estime en effet que le remplacement des centrales à charbon par des moyens de production renouvelables permettraient de faire baisser la facture de 32 milliards de dollars par an, mais surtout d’éviter les émissions de 3 giga de tonnes de CO2 par an. Oui, c’est énorme.
Pas besoin d’être un expert en énergie pour comprendre l’enjeu de taille que représente le développement des EnR.
Nous sommes tous concernés
Bien que le rapport apporte un éclairage à l’échelle mondiale, il est important de souligner que l’Europe est plus que jamais concernée. Rappelons que le charbon reste la première source d’énergie exploitée en Europe pour la production d’électricité, et que la transition énergétique devient plus que nécessaire.
Là encore, les énergies renouvelables s’imposent comme une option rentable. Le rapport mentionne d’ailleurs qu’en « Allemagne, aucune centrale au charbon existante n’a des coûts d’exploitation inférieurs à ceux d’une nouvelle installation de production à base de solaire photovoltaïque ou d’éolien terrestre ».
Rappelons enfin que les énergies renouvelables ne sont pas uniquement l’affaire des pays qui exploitent encore massivement le fossile. Bien qu’en France notre mix de production électrique soit majoritairement décarboné, notamment du fait de notre utilisation massive du nucléaire, il n’en demeure pas moins que nous partageons le réseau électrique avec nos voisins européens et que donc nos choix de consommation électrique l’impactent en conséquence.
Les chiffres communiqués par le rapport de l’IRENA sont donc une très bonne nouvelle et s’annoncent de bon augure pour le développement des énergies vertes. On retient le potentiel bien réel du renouvelable. Les énergies renouvelables s’imposent comme une solution viable, rentableet durable pour la production de l’électricité à l’échelle mondiale, répondant à la problématique de plus en plus pressante du dérèglement climatique.
La transition énergétique est l’affaire de tous, et passe en premier lieu par le choix volontaire d’une consommation d’électricité de source renouvelable.
Nous sommes l'association de promotion de l'électricité verte.
Alors que la France figure tristement parmi les derniers en Europe à consommer de l’électricité verte avec 14% seulement, des millions de français cherchent à agir en marchant pour le climat ou en luttant contre l'écologie punitive.
Faire le choix de l'électricité verte, c'est décarboner notre air, soutenir une économie pérenne, locale et assurer un futur vivable pour nos enfants.
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Quelle consommation volontaire d’électricité verte ?
Mise à jour le 30 mars 2023
Les chiffres de la consommation volontaire d’électricité verte en Europe, par l’Association of Issuing Bodies (AIB) sont enfin tombés, et ça fait plaisir ! Rappelez-vous, l’année dernière nous vous dévoilions les chiffres clés (2019) de leur rapport : 10,9% de consommation volontaire d’électricité verte en France et 26% pour la moyenne européenne.
Qu’en est-il de cette année ? Les chiffres ont-ils progressé ou a-t-on fait du sur place ? On vous dévoile tout (oui, on est super excités !).
Dans cet article, nous revenons sur les grands points à retenir de la consommation volontaire d’électricité verte en France :
Ne faisons pas durer le suspens plus longtemps : la consommation volontaire d’électricité verte en France a bel et bien augmenté l’année dernière ! Et ça c’est une vraie bonne nouvelle. Elle est en effet passé de 10,9% en 2019 à 12,9% en 2020.
Certes, nous en sommes encore loin de la moyenne européenne, qui elle aussi a augmenté par rapport à l’année précédente, passant de 26% à 27,8%. Mais l’évolution à la hausse est là, et comme mentionné dans notre article l’année dernière, la tendance devrait se maintenir sur les prochaines années.
On notera que ces chiffres à la hausse relèvent essentiellement d’une conscience générale du caractère polluant de la production d’électricité et du rôle majeur que jouent les énergies renouvelables dans la transition énergétique.
Evolution du taux de consommation volontaire d’électricité verte en France
Par ailleurs, si l’on se penche sur la consommation volontaire d’électricité verte par technologie, on recense la répartition suivante : 82% d’hydraulique, 11% d’éolien, 2% de solaire et de géothermie et 5% de biomasse.
Répartition de la consommation volontaire d’électricité verte en France par technologie
La France compte aujourd’hui plus de 2 500 centrales hydroélectriques pour une puissance installée de 25 557 MW.
Là aussi la tendance est encourageante ! Comme évoqué plus haut, la consommation volontaire d’électricité verte moyenne en Europe a augmenté de 2 points – atteignant les 27,8%, entre 2019 et 2020. On notera aussi que la France figure toujours en fin de peloton, mais surtout que l’évolution reste très timide par rapport à certains de nos voisins… Notons cependant que parmi les 32 pays mentionnés dans le graphique ci-dessous, 26 d’entre eux ont vu leur consommation volontaire d’électricité verte augmenter entre les deux années.
Evolution de la consommation volontaire d’électricité verte par pays européens (2020)
Taux de consommation volontaire d’électricité verte par pays européen (2020)
Dans le top 5 des meilleurs élèves, on retrouve l’Irlande, le Luxembourg, l’Autriche, la Suède et la Suisse. Mention spéciale à l’Irlande qui, à ce jour, se rapproche de très TRÈS près du sans faute, avec une consommation volontaire d’électricité verte s’élevant à 99,30% !
Ce rapport et ces chiffres nous sont précieux puisqu’ils nous permettent d’avoir un oeil sur l’évolution de la consommation volontaire d’électricité verte : on constate les efforts certes, mais on se rend aussi compte du travail qu’il reste encore à accomplir ! Nous sommes encore trop peu à avoir conscience du cercle vertueux qu’engendre la consommation volontaire d’électricité d’origine renouvelable. Rappelons qu’une demande croissante d’électricité verte incite les producteurs d’électricité à investir davantage ou développer de nouveaux moyens de production pour répondre à cette demande. Mathématiquement, cela augmente la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique, au détriment des énergies fossiles (coucou le charbon).
Le choix de consommation volontaire d’électricité verte est de ce fait, un moyen de faire bouger les choses à notre échelle de consommateurs finaux.
↗️ de demande d’électricité verte = ↗️ de financements pour les producteurs = ↗️ d’investissements pour le maintien des infrastructures existantes et surtout le développement de nouvelles.
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Éolien offshore : quelles avancées sur les projets ?
Mise à jour le 30 mars 2023
Où en est la France sur le terrain de l’éolien offshore ? Si vous êtes de lecteurs et lectrices habitué·es de nos contenus, vous vous rappelez peut-être du dossier en 2 parties que nous avions publié sur le sujet. Si ce n’est pas le cas (nul besoin de vous flageller), voici les articles en question :
Parmi les projet en cours, les parcs de Saint Nazaire, Fécamp, Courseulles-sur-mer et Saint Brieuc ont tous les quatre été présentés lors du premier appel d’offre de l’État en 2011. Quoiqu’il en soit, nous avons surveillé tout cela de près et il est désormais temps de faire le point !
Dans cet article, on fait le point sur les chantiers en cours :
Reprenons dans l’ordre chronologique avec le tout premier parc offshore de Saint Nazaire. Pour rappel, le lancement officiel avait été annoncé le 14 juin 2019, pour l’installation de 80 éoliennes en mer, d’une capacité de puissance installée de 480 MW (le plus gros parc validé jusqu’ici).
Le démarrage opérationnel du chantier démarre dans la foulée, en septembre 2019. Et ça a bien bougé depuis ! L’année 2020 se concentre sur la fabrication des composants du parc (fondations des éoliennes (= monopieux), éoliennes, câbles inter-éoliennes) et à la construction de la base de maintenance. Et bonne nouvelle, il semblerait que les équipes de chantier soient dans le temps, puisque le 27 février dernier (oui, oui, il y a tout juste un mois), les 80 fondations du futur parc sont bien arrivées sur le site de stockage.
👉Et pour la suite ? Dans un article récent, on apprenait que les premiers monopieux devraient être installés en mer (entre 12 et 25 mètres de profondeur), d’ici la fin du mois de mars. S’en suivra l’installation des câbles et de toute la sous-station électrique du site. Pour ce qui est de l’installation des éoliennes et de leur mise en service, il faudra encore patienter jusqu’à 2022.
Le lancement du chantier du parc éolien de Fécamp a été lancé le 2 juin 2020. Ce sont bien 71 éoliennes qui vont être installées au large, pour une puissance installée de 500 MW.
S’il y a bien une chose que l’on peut retenir de ce chantier, c’est que les fondations qui serviront à supporter les futures éoliennes du parc seront… Françaises (contrairement à celles que parc de Saint-Nazaire qui sont belges). 71 fondations donc, hautes de 50 mètres et lourdes de 5 000 tonnes (oui, quand même), dont la fabrication a démarré en décembre sur le port du Havre. Il en sera de même pour les éoliennes elles-mêmes (mâts, nacelles et pâles).
D’ailleurs saviez-vous que les éoliennes destinées à être installées en mer sont assemblées directement sur place et non sur la terre ferme ? Cette petite vidéo sur les grandes étapes du projet devrait vous aider à y voir clair.
👉Et pour la suite ? La fin de la construction des fondations est prévue pour l’été 2022, avant livraison et installation en mer sur le site en 2023. A noter qu’en parallèle la future base de maintenance du parc a, elle aussi, bien avancé. Lancée fin novembre 2020, la construction de cette base mobilise une centaine de personnes. Elle devrait être mise en service d’ici 2023.
Last but not least, parlons du dernier projet offshore validé en date, celui de Courseulles-sur-mer (ou du Calvados). Le 22 février dernier, EDF Renouvelables – le porteur du projet, annonçait officiellement le début des constructions pour ce nouveau parc offshore qui comptera 64 éoliennes pour une puissance installée de 448 MW.
Un chantier qui mobilisera en tout plus de 1 000 personnes sur toute sa durée, d’autant plus qu’à l’instar du parc de Fécamp, les éoliennes et leurs fondations seront elles aussi construites au Havre.
👉Et pour la suite ? Le début du chantier étant encore très récent, nous n’avons pas encore beaucoup d’actualités sur l’avancée du projet. On peut cependant noter que les travaux d’installations en mer débuteront d’ici 2022, pour une mise en service du parc qui devrait être effectuée en 2024. Affaire à suivre !
Photo : Parc éolien offshore près de Norfolk, Royaume-Uni
Alors que le chantier a démarré en ce début d’année, le futur parc éolien fait encore l’objet d’oppositions.
C’est un effet une grande partie de la communauté des pêcheurs, notamment portée par le Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Elevages Marins des Côtes d’Armor (CDPMEM), qui s’inquiète des retombées d’un tel projet sur leur activité. Fortement opposé à ce projet donc, le Comité a même proposé en janvier dernier une alternative au parc éolien, résidant dansl’installation d’un parc à hydrogène activité par la houle : une technologique qui se sert de l’énergie créée par la houle et les vaguelettes pour produire de l’électricité décarbonnée.
Côté du chantier,RTE a d’ores et déjà entamé le tracé des tranchées qui serviront à faire passer les câbles électriques qui relieront le parc éolien en mer et le poste électrique. Là encore, la municipalité de Caroual (commune où sont enfouis les câbles) a fait recours à la justice pour empêcher le chantier, mais peine perdue.
Rappelons que le parc éolien offshore de Saint Brieuc inclut l’installation de 62 éoliennes au large des côtes pour une capacité de production de 500 MW.
👉Et pour la suite ?La réalisation des tranchées devrait aboutir d’ici fin juin, laissant place à la suite des événements. Quant à la proposition du CDPMEM, affaire à suivre !
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Ce que l'on fait 💪
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Expertise sur les Garanties d'origine
On a créé une documentation et des discours sourcés et fiables sur les Garanties d'origine, son marché et ses évolutions.
L’agenda des events green est de retour ! Malgré une année 2020 mouvementée, des événements décalés, reportés ou annulés, 2021 ne sera pas morte pour autant. Cette année encore donc, on vous a recensé les salons, les festivals, les événements dédiés au développement durable et aux énergies renouvelables. Alors, à vos agendas !
Ecologie et développement durable
We Love Green – Juin 2021
La Quinzaine du Commerce Equitable – Mai 2021
Produrable – Septembre 2021
La semaine européenne de la réduction des déchets – Novembre2021
Pollutec – Décembre 2021
Sirah Green – Non communiquée
Energies renouvelables :
FOWT – Avril 2021
Forum Energy Time – Septembre 2021
Forum EnerGaïa – Décembre 2021
La semaine européenne l’énergie durable – Non communiquée
1. Les events green de 2021 : écologie et développement durable
We Love Green
👉 Paris Bois de Vincennes, du 3 au 6 juin – grand public – payant
Et si l’on commençait l’agenda des events green par un petit nouveau dans la liste : We Love Green ! Des choses à dire, il y en a : orienté grand public We Love Green est un festival organisé sur trois jours qui compile à la fois musique (alert spoiler : on retrouve de jolis noms dans la programmation), humoristes, conférences et talks. Annulé l’année dernière par la force des choses, l’événement avait tout de même attiré en 2016 plus de 47 000 festivaliers ! Quoiqu’il en soit ce sont encore eux qui en parlent le mieux :
« C’est WE LOVE GREEN bébé. Découvrez la programmation 2021 de nos 10 ans : un 3ème jour programmé, un espace repensé, un Think Tank renforcé avec de l’humour en prime et des artistes ultra-motivés portés par une énergie 100% renouvelable. Restez safe et on se voit tous en Juin. Tout est possible, on y croit ! »
En ce qui nous concerne, ils nous l’ont carrément bien vendu, et pour vous ?
La Quinzaine du commerce équitable
👉 Du 8 au 23 mai – grand public
La Quinzaine, c’est quoi ? Comme son nom l’indique, c’est un événement qui, sur 15 jours, mobilise des organisations de tous horizons un peu partout en France pour sensibiliser au commerce équitable. Ainsi, associations, collectivités, entreprises et beaucoup d’autres acteurs proposent à un large public des animations pour parler traçabilité, circuits courts, transparence, prix rémunérateurs et autonomie des producteurs, bref, tout ce qui touche de près ou de loin au commerce équitable et à comment contribuer à le développer.
Cet événement ne vous dit rien ? Cela va faire pourtant 20 ans cette année (oui, oui) que les membres de Commerce Équitable France ont initié ce projet. L’objectif ? Promouvoir le commerce équitable en France et à l’international pour accompagner les transitions écologiques et sociales des modes de production et de consommation.
Pour vous donner un petit aperçu de l’édition de l’année dernière, voici quelques unes de leurs affiches que l’on avait trouvé vraiment stylées !
Sirha Green
👉 Lyon Eurexpo, date non communiquée actuellement – professionnels – payant
Evénement professionnel exclusivement dédié au food-service responsable et à la CHC (Consommation Hors Domicile), le Sirah Green a été créé il y a déjà trois ans. Alors que le développement durable et la consommation responsable sont devenus le cheval de guerre de nombreux restaurateurs et professionnels du métier, le Sirah Green est plus que jamais LE rendez-vous pour anticiper les évolutions et les enjeux de demain. Dans la même lignée que le Sirah traditionnel, le Sirah Green s’articule autour de tables rondes, de master class par des professionnels reconnus et de concours autour de la pratique du développement durable.
Bien que l’édition de l’année dernière ait été perturbée, l’édition de 2018 avait rencontré un franc succès : 219 exposants et marques, 5 694 visiteurs, 418 retombées presse, 270 kg d’aliments offerts à la banque alimentaire et 1130 Kg de déchets récupérés via Aremacs.
En espérant que cette année rencontrera le même engouement !
Produrable
👉 Palais des Congrès de Paris, du 15 au 17 septembre 2021 – professionnels – payant
Avec un rayonnement à l’échelle européenne, Produrable est l’un des events green incontournable pour les professionnels de tous univers, en matière de développement durable et de RSE. Le salon est organisé conjointement avec le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire chaque année et traite les enjeux majeurs autour du développement durable en entreprise.
Cette 14ème édition se déroulement sur 3 jours complets, rythmés par des master class, des conférences, des débats et des échanges. Comme les années précédentes, le salon aborde le développement durable, la RSE et la RSM à travers 12 thématiques :
Pollutec
👉 Lyon Eurexpo, du 5 au 8 décembre – professionnels – gratuit si réservation en ligne
Avec une première édition qui a vu le jour en 1978, Pollutec c’est LE rendez-vous professionnel pour échanger sur les innovations environnementales. Industrie, territoires et villes, développement de marché et opportunités à l’international, le salon a accueilli 70 000 professionnels lors de sa dernière édition. La force de Pollutec, ce sont résolument ses conférences : 400 durant trois jours.
Le salon propose également de nombreuses animations et rencontres pour favoriser les échanges entre les acteurs. Cette année encore, parmi les thématiques évoquées, vous pourrez retrouver « l’énergie et l’efficacité énergétique », « la ville durable », « la qualité de l’air » ou encore « la biodiversité ».
En attendant, voici un retour sur les chiffres de l’édition de 2018 mentionnés sur leur site :
La semaine européenne de la réduction des déchets
👉 Du 20 au 28 novembre – grand public – gratuit
Le saviez-vous ? Un Français produit en moyenne 590 kg de déchets ménagers et assimilés par an. Avec la consommation de masse, cette quantité a doublé en 40 ans !
La semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) vise donc – pendant une semaine, à mener des actions de sensibilisation autour de cette question. Coordonné par l’ADEME, cet événement mobilise des centaines d’animations partout en France (3 500 l’année dernière !) et aborde les enjeux liés à la gestion des déchets. Ces manifestations sont organisées par des entreprises, des associations, des Chambres des Métiers et peuvent aussi bien s’adresser au plus nombre qu’à un public ciblé (élèves, salariés d’entreprises…).
Parmi les thèmes d’action portés cette initiative et les animations qui en découle, on retrouve notamment : la prévention des déchets et des déchets dangereux ; la prévention du gaspillage alimentaire ; la promotion du compostage ; le réemploi/ la réparation/ la réutilisation ; la journée de nettoyage…
Pour revivre l’édition 2020 ou pour devenir porteur de projet pour celle de cette année, c’est par ici !
Forum national des éco-entreprises
👉 Ministère de l’économie et des finances (possibilité de participer à distance), le 8 avril – professionnels – payant
Alors qu’il organise sa 12ème édition, le Forum national des éco-entreprises fait partie des events green à ne pas manquer pour les acteurs de la filière écologie et développement durable. Coorganisé par le PEXE et l’ADEME, le forum réunit chaque année plus de 500 participants de toutes tailles et tous univers (PME, start-up, décideurs, acteurs privés et publics, investisseurs…), pour une journée 100% business et innovation.
Au programme, des rendez-vous d’affaire certes, mais aussi des interventions plénières, des ateliers spots et des vitrines de l’innovation. Vitrines de l’innovation vous dites ? Ce sont des entreprises nominées dans des thématiques définies, qui ont l’occasion de pitcher leur offre et leur innovation. Un prix est ensuite décerné à la plus convaincante d’entre-elles.
Inscriptions aux vitrines de l’innovation du 16 au 20 mars !
Certains events green n’auront pas lieu malgré tout…
Parmi les events green mentionnés dans nos articles des années précédentes figuraient Primevèreet Vivre Autrement, qui n’auront malheureusement pas lieu cette année. Mais séchez vos larmes, ils seront de retour en 2022 :
Primevère : du 25 au 27 février 2022 à Lyon Eurexpo
Vivre Autrement : Mars 2022 au Parc Floral de Paris.
2. Les events green de 2021 : énergies renouvelables
Forum Energy Time
👉 Paris, le 30 septembre – professionnels
Le Forum Energy Time s’adresse à tous les décideurs énergie de leur entreprise, acheteurs et responsables RSE. L’idée : regrouper les utilisateurs finaux d’énergie (entreprises du tertiaire, de l’industrie, collectivités…) pour les aider à trouver des solutions concrètes en matière de consommation énergétique et de choix stratégiques quant au développement durable de leur structure.
Là encore, niveau programmation il y a de quoi faire : conférences et ateliers – notamment autour de la consommation d’énergie et l’efficacité énergétique, master class, pitchs… Bref, autant d’animations et de temps forts pour appréhender les enjeux de la transition énergétique en entreprise et trouver des réponses concrètes pour y remédier.
Visiblement, l’année dernière les principaux concernés ont été conquis :
« Energy Time est l’évènement énergie de l’année. Le programme du séminaire, les informations sur les produits et les possibilités de mise en réseau sont incomparables et sont d’une valeur inestimable pour un responsable de l’énergie afin de faire progresser ses stratégies de réduction de consommation d’énergie et de carbone. » Directeur énergie dans la construction automobile
La semaine européenne de l’énergie durable
👉 Date non communiquée à ce jour – grand public
Chaque année ont lieu les Journées de l’énergie sur l’ensemble du territoire européen. Les Journées de l’énergie, c’est quoi ? Ce sont des activités et des events numériques organisés par des structures publiques et privées à travers toute l’Europe. Pourquoi ? Pour promouvoir l’énergie propre et l’efficacité énergétique auprès d’un public diversifié.
Une conférence politique – Policy Conference, est également organisée à l’occasion de cette semaine dédiée. Il s’agit d’ailleurs de la plus grande conférence européenne consacrée aux énergies renouvelables et à l’utilisation efficace de l’énergie ! L’occasion de débattre sur de nouveaux développements politiques, de meilleures pratiques et des idées d’énergie durable. En marge de cette conférence, les participants auront également la possibilité de réseauter avec des acteurs du secteur, autour de projets et d’idées.
Forum Energaia
👉 Parc des expositions de Montpellier, les 8 et 9 décembre – professionnels
Organisé chaque année depuis 15 ans, EnerGaïaest un forum spécifiquement tourné sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Et ce ne sont pas les opportunités qui manquent : rencontre avec des experts, actualités de la filière, nouvelles réglementations, dernières innovations et grands projets… Autant de thématiques clés en lien avec l’évolution du marché.
Cette année encore, l’événement proposera à ses visiteurs des conférences, des tables rondes, des pitchs et des ateliers, ceci en plus des nombreux exposants présents (près de 250).
Rappelons également qu’EnerGaïa est labellisé COP21, COP22, COP23 et COP24 et sera organisé conjointement avec le Ministère de la Transition Ecologique, ainsi que la Commission Européenne.
FOWT
👉 Bretagne, du 13 au 15 avril – professionnels – payant
Last but not least de cette liste des events green FOWT(Flowting Offshore Wind Turbines). Intégralement dédié à la filière éolienne offshore et orienté marché, cet événement attire de nombreux professionnels pour des rencontres d’affaires. Avec un rayonnement à l’international le salon devrait accueillir cette année encore plus de 800 visiteurs, dont 50% de participants étrangers, le tout orchestré par des conférences plénières et des interventions et des moment d’échanges entre acteurs du marché.
👉 Pour conclure, nous vous rappelons que face au contexte sanitaire, les organisateurs de ces événements font au mieux pour s’adapter à la situation. Certains pourront ainsi proposer une participation entièrement digitalisée via des visio, des replays et des visites en ligne. A surveiller de près sur leur site et leurs fils d’actu !
On résume les events green à venir cette année
N’hésitez pas vous aussi, où que vous soyez, à nous partager vos bons plans et events green !
Nous sommes l'association de promotion de l'électricité verte.
Alors que la France figure tristement parmi les derniers en Europe à consommer de l’électricité verte avec 14% seulement, des millions de français cherchent à agir en marchant pour le climat ou en luttant contre l'écologie punitive.
Faire le choix de l'électricité verte, c'est décarboner notre air, soutenir une économie pérenne, locale et assurer un futur vivable pour nos enfants.
Notre objectif : faire de la France le 1er pays consommateur d'électricité verte en Europe
1er
Ce que l'on fait 💪
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Expertise sur les Garanties d'origine
On a créé une documentation et des discours sourcés et fiables sur les Garanties d'origine, son marché et ses évolutions.
La législation avance pour plus de transparence sur le marché de l’électricité verte
Mise à jour le 30 mars 2023
C’est un mois riche en actualités que nous venons de vivre ! Et bonne nouvelle, ces actualités – liées à la législation – ont toutes vocation à apporter davantage de transparence sur le marché de l’électricité d’origine renouvelable et l’utilisation des Garanties d’Origine.
Vous ne les avez pas vu passer ? On vous propose une session de rattrapage !
Dans cet article, on décrypte les deux actus législation du moment :
Le mois dernier la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat) faisait une proposition de décret portant sur le comparateur d’offres du MNE (Médiateur National de l’Energie), dans l’objectif d’encadrer davantage les fournisseurs et leurs offres électriques.
Pour recontextualiser, QuiEstVert avait déjà fait, il y a deux ans de cela, des propositions d’amélioration au MNE quant à son comparateur. Démarche qui avait alors abouti à des évolutions en faveur de plus de transparence. Aujourd’hui, la proposition de la DGEC vise à aller plus loin dans cette optique. C’est un bon point et que nous saluons.
Que dit cette proposition ?
Cette proposition intègre néanmoins des points qui ne nous semblent pas suffisamment pertinents pour atteindre ces objectifs. D’ailleurs, ils rendraient la législation inefficace s’ils étaient adoptés en l’état. Il s’agit des suivants :
L’alinéa 1, stipule que le comparateur de MNE devrait renseigner la proportion de GO (Garanties d’Origine) utilisées pour chaque offre, plutôt que leur nombre exact ;
L’alinéa 3, fait entre autres référence à la Responsabilité d’Equilibre comme moyen de déterminer l’origine renouvelable d’électricité produite et, par extension, de participer au développement des EnR (énergies renouvelables). Nous tenons à souligner que ce n’est en aucun cas son rôle et c’est bien à la GO que cette mission revient ;
L’alinéa 4, mentionne le label de l’ADEME. Rappelons que ce label n’a pas encore vu le jour et qu’il paraît peu pertinent de vouloir l’attribuer à des offres du comparateur tant qu’il n’a pas encore été officiellement reconnu tel quel ;
L’alinéa 5, intègre le mécanisme de l’ARENH comme un moyen de traçabilité de l’électricité d’origine nucléaire, ce qui n’est en aucun cas sa mission. En l’état, cette proposition aurait pour effet de désinformer le consommateur final.
En conclusion, bien que la démarche de la DGEC aille dans le sens d’un comparateur plus transparent et informatif pour le consommateur final, il n’en demeure pas moins que l’objectif est encore loin d’être atteint, ceci en raison des critères encore trop flous et trop peu impactants évoqués au-dessus.
Autre actualité législative de ce début d’année, l’ordonnance pour la transposition de la directive européenne RED II dans la loi française.
On vous remet dans le contexte : en 2018, la directive européenne 2018/2001 dite « RED II » a été rédigée pour l’encadrement du marché de l’électricité d’origine renouvelable. Son article 19 traite des GO. Sous prétexte de la transposition dans le droit national français de cette directive, une proposition d’ordonnance a été rédigée par la DGEC. Cette proposition est soumise à consultation publique actuellement. QuiEstVert a donc répondu à cette consultation.
Ce qui a retenu notre attention
L’autoconsommation : le projet d’ordonnance aborde l’autoconsommation. Cependant en cette version il reste une problématique de double comptage flagrante. Pour y remédier, nous proposons qu’une personne ou une entité en autoconsommation doive automatiquement et directement annuler les GO qu’elle a émises, évitant de pouvoir à la fois revendiquer le caractère renouvelable de son électricité par l’autoconsommation et pouvoir vendre sa GO associée ;
La possibilité pour les producteurs de racheter leurs GO : l’ordonnance prévoit pour les producteurs subventionnés par l’État (qui, de fait, se voient déshériter de leurs GO qui sont ensuite vendues aux enchères), la possibilité de racheter une partie de leurs GO. Nous souhaitons que les producteurs aient un accès prioritaire à l’ensemble de leurs GO afin de favoriser la création de type de contrats comme les PPA ;
La mise en place de la traçabilité totale (full disclosure) : cette mesure viserait à tracer grâce aux GO l’électricité produite non plus seulement à partir des EnR, mais également à partir de toutes les autres sources d’énergies. Il s’agit ici d’une très bonne nouvelle pour deux raisons :
Le calcul du mix résiduel calculé par EEX serait fait sans double comptage des énergies nucléaire et fossiles auparavant tracées par simples déclarations des producteurs et qui pourtant étaient tout de même comptées dans le mix résiduel français ;
Une traçabilité de l’électricité nucléaire par les GO mettrait fin aux discours fallacieux sur la prétendue traçabilité du nucléaire de l’ARENH.
Ces mesures constituent des avancées notables pour le marché de l’électricité. En effet, elles apportent plus de transparence et une réduction des impacts environnementaux de la production électrique.
Entre temps (l’année dernière en 2020), un nouveau Green Deal a émergé au sein de la Commission Européenne. Cela a eu pour conséquence directe de nouvelles discussions relative à la directive RED II qui a été signée il y a encore peu de temps. Une consultation publique a été lancée par la Commission européenne à son sujet. QuiEstVert y répondra également.
Voilà ce que nous pouvions dire sur les actualités et la législation en lien avec le marché de l’électricité d’origine renouvelable. Comptez sur nous, nous surveillerons les avancées de près !
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Alors que la France figure tristement parmi les derniers en Europe à consommer de l’électricité verte avec 14% seulement, des millions de français cherchent à agir en marchant pour le climat ou en luttant contre l'écologie punitive.
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On a créé une documentation et des discours sourcés et fiables sur les Garanties d'origine, son marché et ses évolutions.
En espérant que cette année rencontrera le même engouement !
