Les énergies renouvelables d’ici 2025, quel avenir ?

Les énergies renouvelables d’ici 2025, quel avenir ?

Les énergies renouvelables d’ici 2025, quel avenir ?

Mise à jour le 30 mars 2023

On a failli sortir notre boule de cristal, mais l’AIE (l’Agence Internationale de l’Energie, référence sur les questions énergétiques) l’a fait pour nous ! Elle a récemment publié la dernière édition de son rapport phare, le World Energy Outlook 2020, traitant du développement des énergies renouvelables (EnR) dans le monde. Ce dernier fait l’état des lieux des EnR à l’heure actuelle et de ce qu’elles seront d’ici 5 ans. Il analyse également l’impact du COVID-19 sur les marchés et les répercussions que la crise sanitaire aura sur les prochaines années.

Dans cet article, on passe en revue les grands points du World Energy Outlook 2020 :

La crise du COVID-19, un frein au développement des énergies renouvelables mais pas un stop !

Un ralentissement des projets en développement

A l’instar de nombreux secteurs, le COVID-19 est venu perturber les acteurs du marché énergétique. Avec son lot de défis (révisions des budgets, perturbations logistiques, incertitudes quant à la demande en électricité), la crise sanitaire n’a pas été sans conséquence sur les projets en cours. Nombre d’entre eux ont été impactés, soit en raison de retards intervenus sur les chaînes logistiques, soit à cause de délais supplémentaires et reports de validations.

On remarque cependant que la situation est quasiment revenue à normale depuis le premier confinement. En effet, les porteurs de projets et acteurs du marché se sont rapidement adaptés au contexte COVID en adoptant toutes les mesures et dispositifs qui s’imposaient. Ainsi, de nombreux projets, notamment aux USA, au Moyen Orient ou en Amérique du Sud, ont pu se poursuivre sur cette 2ème partie de 2020 et verront finalement le jour en 2021.

Les énergies renouvelables nous ont offert une belle surprise lors du premier confinement !

S’il est une chose qu’il faut retenir des énergies renouvelables dans le cadre de cette crise sanitaire, c’est le poids considérable qu’elles ont pris face aux énergies fossiles dans la production totale d’électricité. Tenez-vous : au premier semestre 2020 en Europe, elles ont produit plus d’électricité que le fossile avec respectivement 40% de la production d’électricité contre 34%. Du jamais vu !

👉 Pour comprendre le pourquoi du comment de cette première historique, nous vous avons écrit tout un article dédié.

Notons également que malgré les déconvenues liées au COVID, le développement des moyens de production utilisant du renouvelable n’a cessé de croître. A la fin de l’année 2020, on attend une augmentation de 8% des infrastructures éoliennes, de 43% du côté des centrales hydrauliques et une croissance stable pour les panneaux photovoltaïques par rapport à 2019. Cette tendance est en partie rendue possible grâce à la baisse constante des coûts de production de ces moyens. L’éolien (terrestre) et le photovoltaïque constituent désormais dans la plupart des pays les moyens de production les moins chers.

les projets de construction de moyens utilisant les énergies renouvelables ralentis par la crise du covid 19

👉 Le renouvelable moins cher que le fossile ? Nous y sommes déjà et on vous l’explique ici !

Quelles projections pour les énergies renouvelables dans les années à venir ?

Quel bilan des énergies renouvelables à court terme ?

Comme évoqué plus haut, les projets mis en suspend lors du premier confinement ont rapidement pu redémarrer en cette fin d’année 2020, laissant place à de jolies perspectives pour 2021. Les experts de l’AIE prévoient en effet une nouvelle croissance de 10% de la capacité de production renouvelable installée d’ici l’année prochaine, ce qui constituerait un nouveau record.

Les projections à 2022

Même si l’année qui arrive semble prometteuse, le passage du COVID-19 devrait cependant se faire sentir d’ici 2022. Contrairement à 2021, qui verra aboutir les projets amorcés avant la crise sanitaire, 2022 devrait subir les incertitudes politiques vécues en 2020. Ces incertitudes, couplées à l’arrêt (prévu de longue date) de nombreux mécanismes de subventions des Etats, entraînerait un ralentissement des nouveaux projets de moyens de production renouvelables.

La Chine en est le parfait exemple. Les subventions accordées aux projets éoliens terrestres et photovoltaïques doivent prendre fin cette année, et d’ici 2021 pour l’éolien offshore.

La France est également concernée. Dans les années 2000 l’Etat a mis en place de nombreux mécanismes (obligation d’achat, subventions, encadrement législatif…) pour inciter les entreprises à investir dans les EnR. Ces mécanismes, d’une validité de 15 à 20 ans, prennent aujourd’hui fin progressivement.

Les projections à 2025

👉 95% : c’est la part que devraient représenter les énergies renouvelables dans l’augmentation de la capacité énergétique mondiale totale d’ici 2025.

Et c’est la baisse des coûts de production des EnR qui serait la clé de tout ! Notons qu’elles concurrencent déjà le coût du charbon, qui rappelons-le, est aujourd’hui la 1ère source de production d’électricité dans le monde. Par ailleurs, les experts de l’AIE estiment que les EnR pourraient bientôt devenir les sources d’énergies les moins coûteuses à exploiter.

👉 Ainsi, au cours des 5 prochaines années, les coûts de production du photovoltaïque de l’éolien (terrestre) devraient respectivement connaître une baisse de 36% et 15%.

Projections sur la production d’électricité issue des énergies renouvelables (monde), par technologie, 2010 – 2025

Quelle production d'électricité verte issue des énergies renouvelables d'ici 2025

Source : rapport de l’AIE 2020

Plus spécifiquement, la capacité de production éolienne et solaire (regroupées) devrait doubler d’ici 2025, soit + 1 123 GW d’ici 5 ans. Il en va de même pour l’éolien offshore, une technologie qui devrait elle aussi doubler en capacité de production d’ici les 5 prochaines années.

Projections sur l’évolution de la capacité de production des énergies renouvelables (monde),
par technologie(énergies renouvelables et énergies fossiles), 2020 -2025

production des énergies renouvelables, les installation d'ici 2025

Source : rapport de l’AIE

Si on zoome sur l’Europe, la croissance de production d’énergie renouvelable devrait, elle, être 9 fois supérieure à celle de la demande d’électricité. Et vous savez ce que cela signifie ? Que les énergies renouvelables occuperont davantage de place dans le mix énergétique (exactement comme pour ce 1er semestre) ! Et bien que la France produise de l’électricité majoritairement décarbonée grâce au nucléaire, cette dernière prévision impactera à coup sûr les pays qui exploitent le charbon qui seront peu à peu amenés à le délaisser.

Projections sur la capacité de production d’électricité installée (monde), par technologie,
2019
2025

énergies renouvelables et non renouvelables capacité de production électrique installée

Source : rapport de l’AIE

Ce qu’il faut retenir du potentiel des énergies renouvelables

  • Au premier semestre 2020, les énergies renouvelables ont produit + d’électricité que les énergies fossiles (40% de la production totale d’électricité contre 34%) !
  • Le coût de production des énergies renouvelables ne cesse de baisser. Elles deviennent progressivement une solution moins coûteuse que les centrales à charbon dans de nombreux pays.
  • 95% : c’est la part que devraient représenter les énergies renouvelables dans l’augmentation de la capacité énergétique mondiale totale d’ici 2025.
  • La capacité de production électricité de l’éolien et du photovoltaïque devrait doubler d’ici 2025.
  • En Europe, l’augmentation de la production grâce aux EnR devrait être 9 fois supérieure à celle de la croissance en demande d’électricité.

 

Sources :
Pour tout le rapport : AIE ; « World Energy Outlook 2020 »

Photo by Mark König

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Quand le renouvelable produit plus que le fossile

Quand le renouvelable produit plus que le fossile

Quand le renouvelable produit plus que le fossile

Mise à jour le 30 mars 2023

C’est probablement l’une des meilleures actus de cette année 2020 (enfin !) : sur le premier semestre, en Europe, les énergies renouvelables ont produit plus d’électricité que les énergies fossiles ! Une victoire pour la transition énergétique qui mérite d’être appréciée à sa juste valeur…
Pour en parler, nous avons scrupuleusement étudié le rapport de l’ONG EMBER, « Renewables beat fossil fuel », publié le 22 juillet dernier. Montée en puissance de l’éolien et du solaire, baisse de la production des centrales à charbon, tout cela sur fond de baisse générale de la consommation électrique… Voici tout ce qu’il faut savoir pour comprendre ce phénomène inédit dans l’histoire industrielle mondiale.

Dans cet article, nous revenons sur les bonnes nouvelles de la production d’électricité verte en 2020 :

Un record historique de la production électrique à partir de la filière renouvelable

Premier facteur de ce renversement de tendance, le niveau de production historique des énergies renouvelables (EnR). Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : au premier semestre de cette année, elles ont produit 40% de l’électricité européenne, contre 34% pour les énergies fossiles. Du jamais vu ! En termes d’évolution, la production d’électricité à partir des EnR a fait un bond de 11% par rapport à l’année précédente.

« C’est un progrès rapide, puisqu’il y a 9 ans à peine, les combustibles fossiles produisaient deux fois plus d’électricité que les énergies renouvelables. » Dave Jones, Analyste chez EMBER.

Part (%) de la production électrique dans le mix de production européen

le renouvelable a produit plus que le fossile

Source : rapport EMBER.

Filière renouvelable : l’éolien et le solaire tirent leur épingle du jeu

Cet accroissement de la production des EnR a été en grande partie possible grâce aux installations éoliennes et photovoltaïques, qui ont respectivement enregistré une augmentation de leur production de 11% et 16% par rapport au premier semestre 2019.

A eux seuls, l’éolien et le solaire ont produit 21% de l’électricité européenne sur les 6 premiers mois de l’année ! Par jour, cela représentait entre un dixième et un tiers de la production électrique.

Notons par ailleurs, qu’à l’échelle mondiale – et depuis les Accords de Paris en 2015, ces deux technologies ont doublé leur part de production dans le mix électrique.

Et chez nos voisins européens ?
🇩🇰 Danemark : l’éolien et le solaire ont représenté 64% de la production totale d’électricité
🇮🇪 Irlande : l’éolien et le solaire ont représenté 49% de la production totale d’électricité
🇩🇪 Allemagne : l’éolien et le solaire ont représenté 42% de la production totale d’électricité.

Evolution de la part (%) de la production éolienne et solaire dans le mix de production des pays européens

Augmentation de la production du renouvelable
Source : rapport EMBER.

 

… Et une baisse historique de la production à partir des énergies fossiles

La chute spectaculaire du charbon

Et ce qui a profité à la filière renouvelable n’a pas été bénéfique aux énergies fossiles, en particulier le charbon. Première source de production d’électricité en Europe, il a connu sur ce première semestre une chute brutale de 32% de sa production. Sur cette même période, le charbon n’a représenté que 12% de la production électrique européenne, soit 2 fois moins qu’il y a 5 ans.

Evolution de la production (TWh) d’électricité à partir du charbon des pays européens

Baisse de la production de charbon bonne nouvelle pour le renouvelableSource : rapport EMBER.

Et chez nos voisins européens ?
🇩🇪 Allemagne : une première historique, le pays a produit moins d’électricité avec du charbon que la Pologne, enregistrant une chute de -39%
🇵🇱 Pologne : une baisse également inédite de la production avec du charbon (-12%) et dangereuse pour le pays qui, faute de suffisamment de renouvelables, affichait des tarifs électriques parmi les plus élevés d’Europe (40€/MWh contre 24€ en France, par exemple).

A noter que malgré ces chutes, l’Allemagne et la Pologne produisent autant d’électricité avec du charbon que les 25 autres pays de l’UE cumulés. Les prix élevés ont cependant décidé la Pologne à entamer enfin sa transition énergétique. Pour cela, elle a prévu un plan de transition de 40 milliards dédié à la décarbonisation de leur mix électrique.

Le gaz n’est pas épargné

Notons que la filière du gaz a également accusé un fort recul. Moins durement que le charbon, mais en enregistrant tout de même une baisse moyenne de sa production électrique de 6%. Deuxième source fossile de production électrique en Europe, cette baisse s’est notamment fait ressentir dans onze pays de l’UE, dont l’Espagne et l’Italie.

Et chez nos voisins européens ?
🇪🇸 Espagne : baisse de 20% de la production d’électricité à partir de gaz
🇮🇹 Italie : baisse de 16% de la production d’électricité à partir de gaz.

On résume…

Vous l’aurez compris, c’est le ralentissement global de la filière européenne du fossile, et plus particulièrement du charbon qui est en train de s’accélérer. Le graphique ci-dessous l’illustre parfaitement : 18 pays de l’UE ont connu sur ce premier semestre une baisse notable de la production d’électricité grâce au charbon.
Du côté français, c’est surtout le nucléaire (actuellement 70% de la production d’électricité), qui a été impacté avec une baisse 1,5 plus importante que celle de la demande en électricité elle-même. Le rapport d’EMBER, stipule d’ailleurs que cette baisse du nucléaire a été compensée par les productions éoliennes et hydroélectriques.

production d'électricité selon les filières, renouvelable et non renouvelableEvolution de la production d’électricité (TWh) selon les différentes sources d’énergies,
par pays (UE 27) entre 2019 et 2020 – Source : rapport EMBER.

 

Comment expliquer cette tendance en faveur du renouvelable

Des conditions météorologiques favorables à la filière renouvelable

Les chiffres que l’on vient d’évoquer sont assez frappants. Mais comment les expliquer ? En premier lieu, par des conditions météorologiques qui ont été particulièrement favorables sur ces six premiers mois de l’année. Pas mal de vent et de belles journées ensoleillées, il n’en fallait pas moins pour faire tourner les éoliennes et les panneaux solaires à plein régime !

Une forte baisse de la consommation électrique

Un deuxième facteur explique également cette production record du renouvelable, celui de la forte baisse de la consommation électrique enregistrée sur ce premier semestre. En effet, la crise sanitaire du COVID-19 a entraîné une baisse générale de 7% de la consommation électrique, notamment à cause de la mise en arrêt/ralentissement des industries et de nombreuses activités commerciales.

Dans ces cas de figure sur le marché électrique, on injecte en priorité l’électricité produite par des centrales dont le coût de production est le moins élevé. Les éoliennes, centrales hydrauliques et parcs photovoltaïques en sont les parfaits exemples : quand le vent souffle, le soleil brille et l’eau coule, la production d’électricité ne coûte rien. Contrairement aux énergies fossiles, où il faut toujours brûler du charbon ou du gaz.

Pendant le confinement, et face à cette baisse de consommation en électricité, le réseau a mécaniquement dû s’équilibrer et donc la production a dû s’ajuster à cette plus consommation plus faible. Ainsi, les EnR ont occupé une place plus importante que le fossile et le nucléaire dans le mix de production, puisqu’elles avaient la priorité. Les énergies fossiles ont ainsi été cantonnées au rôle qui devrait être les leurs dans un mix électrique respectueux de l’environnement. C’est-à-dire être des énergies de pointe, qui sont utilisées uniquement pour équilibrer le réseau électrique en période de pic de consommation – le gros de la consommation étant couvert par des énergies bas-carbone.

Et chez nos voisins européens ?
🇬🇧 Grand Bretagne : la baisse de la consommation électrique a atteint les 13% sur le deuxième trimestre 2020.

le renouvelable été plus sollicité que les énergies fossiles et le nucléaire au premier semestre2020
Evolution de la production d’électricité (TWh) selon les différentes sources d’énergies,
par pays (UE 27) entre 2019 et 2020 – Source : rapport EMBER.

Le renouvelable a un vrai rôle à jouer dans la transition énergétique

Finalement, que peut-on retenir de cette montée en puissance historique des EnR dans la production d’électricité ? Déjà, la transition énergétique peut aller plus vite que prévu, et ça c’est une bonne nouvelle. Ensuite, cette tendance des EnR au détriment du fossile, aura permis une réduction de 23% des émissions de CO2 liées à la production d’électricité en Europe (toujours sur les six premiers mois de l’année).

Par ailleurs, bien que l’impact de la crise sanitaire soit à relativiser (l’AIE prévoit une baisse de 13% des nouveaux projets d’installations renouvelables en Europe), cette dernière aura néanmoins permis de valider le fait que le renouvelable est en mesure de prendre le relai sur le fossile.

EMBER le mentionne d’ailleurs clairement :

« Même avec la part sans précédent de l’éolien et du solaire dans le mix électrique, l’association européenne des sociétés de réseau électrique n’a signalé aucune interruption de l’approvisionnement en hiver et n’en prévoyait aucune pour cet été. »

Pour finir, rappelons que la transition énergétique est progressive et qu’elle ne peut reposer à court terme sur un mix de production composé à 100% d’énergies renouvelables. En revanche, si des moyens de production exploitant les EnR étaient développés à grande échelle sur l’ensemble du territoire européen, ces dernières exerceraient une pression sur le réseau électrique, contribuant à remplacer à moyen/long terme les énergies fossiles… Et limiter ainsi les impacts environnementaux causés par la production d’électricité.

Faire le choix de consommer de l’électricité d’origine renouvelable

Pour ce faire, il faut inciter les producteurs d’électricité à investir toujours plus dans le renouvelable (maintenance des moyens de production existants et développement de nouveaux). Vous voyez où on veut en venir ? Oui, nous avons tous un rôle à jouer en tant que consommateurs finaux en faisant le choix volontaire de consommer de l’électricité d’origine renouvelable. Ce n’est qu’en faisant ce choix personnel de consommation et de façon collective, que nous pourrons réellement œuvrer en faveur de la transition énergétique de notre pays et de l’Europe.

 

Sources :
EMBER ; « Renewables beat fossil fuels » – Premier semestre 2020, Union Européenne des 27
Le Monde ; « En Europe, les énergies renouvelables, première source d’électricité au premier semestre »
The Guardian ; « GB carbon emissions from electricity hit record low in lockdown – report »
ZME Sciences ; « Wind and solar energy doubled their share since the Paris Agreement »
REUTERS ; « Poland to accelerate coal phase-out, spend billions on renewable and nuclear energy »

Photo by Appolinary Kalashnikova

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Quel bilan de la consommation d’électricité verte ?

Quel bilan de la consommation d’électricité verte ?

Quel bilan de la consommation d’électricité verte ?

Mise à jour le 28 mars 2023

Ça y est, nous les avons ! Les chiffres de la consommation volontaire d’électricité verte sont tombés. Comme vous pouvez vous en doutez, c’est un peu Noël avant l’heure pour nous ! Ou au moins l’occasion de faire le point sur la consommation française d’électricité verte et sur la position du pays par rapport à nos voisins européens. Quel bilan peut-on dresser de cette consommation et que traduit-elle ? Quels dispositifs peuvent être mis en place pour la booster et quels sont les exemples européens à suivre ?

L’article avec les chiffres de 2020 est disponible !

👉  A retrouver par ici  👈

Dans cet article, nous revenons sur les grands points à retenir de la consommation volontaire d’électricité verte en France :

 

Consommation volontaire d’électricité verte en France

Grâce aux données publiées en juin dernier par l’AIB sur les mix résiduels, nous connaissons désormais les chiffres de la consommation d’électricité en France. Et le premier constat que l’on peut dresser n’est pas très brillant. En effet, le taux français de consommation volontaire s’élève aujourd’hui à 10,90% (on est loin des 26% de la moyenne européenne hein…). Notons en revanche que ce taux a augmenté de 3,5 points entre 2018 et 2019.

Des tendances à la hausse qui méritent d’être relevées et qui devraient perdurer dans les prochaines années, notamment par une prise de conscience générale du caractère polluant de la production d’électricité et du rôle majeur que jouent les énergies renouvelables dans la transition énergétique.

👉 Notons que 70% des Français sont favorables à la consommation d’électricité verte, ce qui représente un réel potentiel ! Encore plus de chiffres dans notre Baromètre 2021 de la consommation d’électricité verte en France.

Evolution du taux de consommation volontaire d’électricité verte en France

Evolution de la consommation d'électricité verte en France

Par ailleurs, si l’on se penche sur la consommation volontaire d’électricité verte par technologie, on recense la répartition suivante : 86% d’hydraulique, 8% d’éolien, 2% de solaire et de géothermie et 4% de biomasse.

Répartition de la consommation volontaire d’électricité verte en France par technologieRépartition de la consommation d'électricité verte par technologies

La France compte aujourd’hui plus de 2 500 centrales hydroélectriques pour une puissance installée de 25 557 MW.

 

Et à l’échelle européenne, ça donne quoi ?

Le constat est ici plutôt encourageant. En effet, la consommation volontaire d’électricité verte moyenne européenne a augmenté de 3 points – atteignant les 26%, entre 2018 et 2019. Et comme vous pouvez le remarquer, la France en est loin et figure toujours parmi les derniers de la liste. Notons cependant que parmi les 26 pays mentionnés dans le graphique ci-dessous, 17 d’entre eux ont vu leur consommation volontaire d’électricité verte augmenter entre les deux années.

Evolution de la consommation volontaire d’électricité verte par pays européens

Quelle évolution de la consommation d'électricité verte en europe ?

Parmi le top 5 des meilleurs élèves, on retrouve l’Autriche, le Luxembourg, l’Irlande, la Suède et la Suisse. Mention spéciale à l’Autriche qui, à ce jour, se rapproche de très près du sans faute, avec une consommation volontaire d’électricité verte s’élevant à 98,04%. Plusieurs explications à cela : un engagement fort de l’Etat, une pédagogie travaillée auprès des consommateurs, mais aussi la mise en place d’un dispositif appelé full disclosure (dont on reparlera plus bas).

Taux de consommation volontaire d’électricité verte par pays européen (2019)

Taux de consommation volontaire d'électricité verte en Europe

 

La consommation volontaire d’électricité verte a un impact direct sur la transition énergétique

Pourquoi suivre de près la consommation volontaire d’électricité verte ? Nous sommes encore trop peu à avoir conscience du cercle vertueux qu’engendre la consommation volontaire d’électricité d’origine renouvelable. En effet, une demande croissante d’électricité verte incite les producteurs d’électricité à un investir davantage ou développer de nouveaux moyens de production pour répondre à cette demande. Mathématiquement, cela augmentera la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique. La consommation volontaire d’électricité verte est de ce fait, un moyen de faire bouger les choses à notre échelle de consommateurs finaux.

👉 ↗️ de demande d’électricité verte = ↗️ de financements pour les producteurs = ↗️ d’investissements pour le maintien des infrastructures existantes et surtout le développement de nouvelles.

 

Quelle solution pour booster la consommation ?

Prenons exemple sur le meilleur élève d’Europe, l’Autriche, qui a mis en place le full disclosure en 2014. Qu’est-ce que le full disclosure nous direz-vous ? Il s’agit d’un système de totale transparence sur l’ensemble de l’électricité produite dans un pays, quelle que soit la technologie utilisée (nucléaire, fossile et énergies renouvelables). Rappelons qu’en France, la traçabilité de l’électricité n’est aujourd’hui possible que pour l’électricité d’origine renouvelable, grâce à la Garantie d’Origine. Le full disclosure trace quant à lui tous les MWh produits, sans distinction. Grâce à ce dispositif, le consommateur devient acteur et doit se choisir le type de production de son électricité (que ce soit nucléaire, charbon, gaz, renouvelable, etc.) Mécaniquement devant ce choix obligatoire, le nombre de consommateurs faisant le choix de l’électricité verte croit de manière phénoménale.

👉 En France, mettre en place le full disclosure serait une formidable opportunité de faire croître massivement la consommation verte et ainsi booster la transition énergétique à l’échelle européenne.

 

 
 

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Énergies renouvelables et potentiel économique

Énergies renouvelables et potentiel économique

Énergies renouvelables et potentiel économique

Mise à jour le 28 mars 2023

Crise économique, croissance, relance de l’activité, relations internationales… Des thèmes qui – en cette période post-crise sanitaire et conflit russo-ukrainien – influencent directement la transition énergétique.
Alors que les prix du gaz et du pétrole sont littéralement en train de flamber, une prise de conscience collective s’opère à propos de notre dépendance énergétique. Hors, les énergies renouvelables constituent une réponse franche à cette dépendance. Rappelons aussi qu’en pleine pandémie ces dernières ont été capables d’assurer pour la 1ère fois une part plus élevée de la production électrique que le fossile
Sur quoi la France peut-elle (et doit-elle) miser pour relancer l’économie et éviter une flambée des prix, sans perdre de vue ses objectifs de transition énergétique ? Les énergies renouvelables sont-elles une solution ?

Dans cet article, nous verrons en quoi les énergies renouvelables constituent un moteur de relance économique :

 

Le coût de production des énergies renouvelables ne cesse de baisser

La décennie 2010 – 2021 a été une période record de réduction des coûts de production pour le renouvelable dans le monde, en particulier pour le solaire et l’éolien. Nous avons décrypté le rapport de l’IRENA à ce sujet [1]

  • ☀️ Côté photovoltaïque (PV), le coût de production des grandes installations a chuté de 87% entre 2010 et 2021 ! Cela équivaut à une baisse de 0,381 USD/kWh en 2010 à 0,048 USD/kWh en 2021.
  • 💨 En ce qui concerne l’éolien terrestre, le coût moyen de production d’électricité a baissé de 63% entre 2010 et 2021, passant de 0,089 USD/kWh à 0,033 USD/kWh.
  • 💧 Quant à l’éolien offshore, le coût de production moyen des derniers projets installés est passé de 0,162 USD/kWh en 2010 à 0,075 USD/kWh en 2021, soit une baisse de 54% sur cette période.

Nous observons d’ailleurs une différence structurelle entre la baisse des coûts de production du photovoltaïque versus celle de l’éolien. Côté PV, la baisse s’explique principalement par la réduction des coûts d’installation. Côté éolien, la chute des coûts se trouve en amont dans la chaîne de valeur, notamment sur la baisse de prix des turbines.

 

Coût de production des EnR en USD/kWh par technologie (2020 – 2021)

cout de production éolien et photovoltaïque

Source : IRENA

Comment expliquer une baisse si phénoménale en 10 ans ? Tout d’abord, grâce aux politiques de soutien et de subvention locales et ciblées, pour le développement de moyens de production renouvelables.

Notons également que les énergies renouvelables ne connaissent pas l’effet de rareté (contrairement aux énergies fossiles) et que leur développement dépend uniquement de nos avancées technologiques. En effet, il nous faut creuser toujours plus et effectuer toujours plus de manœuvres politiques (le conflit russo-ukrainien actuel en est le parfait exemple) pour accéder à des ressources fossiles. Les technologies utilisées pour exploiter les EnR se font quant à elles toujours plus efficaces et perfectionnées, générant au fil du temps des économies d’échelle et nous permettant au passage d’accéder à plus d’indépendance énergétique.

L’option charbon plus coûteuse que les énergies renouvelables ?

Toujours dans son rapport, l’IRENA met en avant le fait que plus des 2/3 (soit 163 GW) de la capacité renouvelable installée en 2021 étaient moins coûteux que les options au charbon les moins chères. À titre de comparaison, le prix moyen pondéré mondial des nouvelles centrales solaires photovoltaïques et hydroélectriques était inférieur de 11% à celui de la nouvelle option de production d’électricité à partir de combustibles fossiles la moins chère. Cela qui confirme le rôle essentiel des énergies renouvelables compétitives en termes de coûts pour faire face aux crises énergétiques et climatiques d’aujourd’hui [2].

Beaucoup seront tentés de dire que la France n’est pas concernée puisqu’elle produit majoritairement son électricité grâce au nucléaire (63% en 2022) [3]. Néanmoins, rappelons que notre réseau électrique est européen, et que de nombreux pays font encore tourner des centrales à gaz et à charbon. En tant que consommateurs français, nous jouons un rôle dans le maintien de ces centrales. On vous explique pourquoi ici.

 

Les énergies renouvelables créent de l’emploi

Au-delà des coûts de production en baisse, le secteur des énergies renouvelables participe aussi à la création d’emplois. En 2021, cela concernait plus de 12,7 millions de personnes à travers le monde (+700 000 par rapport à l’année précédente) [4]. Côté européen, les EnR embauchaient en 2021 plus d’1,24 million de personnes. Et parmi les pays qui participent le plus à la création de ces emplois, on retrouve l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et la France.

Qu’en est-il de la France justement ? En 2021, les énergies renouvelables employaient + de 70 000 personnes sur notre sol [5]. Notre pays représente encore aujourd’hui un potentiel encore trop peu exploité. Prenons l’exemple de la filière éolienne : en 2021, elle concentrait 22 600 emplois directs et indirects sur notre sol (soit +12% par rapport à 2019). Pourtant, la France est la 4ème plus grande capacité éolienne d’Europe ! Des efforts sont donc encore à faire…

Les emplois créés par les énergies renouvelables, par technologie (monde)

emplois créés par les énergies renouvelables potentiel économique

Source : IRENA

Revenons à l’échelle mondiale et penchons-nous sur les emplois créés par technologie (graphique ci-dessus). On note que le photovoltaïque, les biocarburants et l’hydraulique constituent les filières porteuses. En 2021, elles représentaient respectivement 4,2 millions ; 2,4 millions et 2,3 millions d’emplois. Soit à eux seuls, 70% des postes sur secteur…

Pour aller plus loin sur ce sujet, nous vous conseillons vivement notre article « Les énergies renouvelables créent de l’emploi ! ».

Les énergies renouvelables, un tremplin pour l’emploi en France

Autre information intéressante que nous mettons en avant dans un dossier complet dédié aux enjeux de la transition énergétique du mix électrique, celle du ratio entre production d’électricité et création d’emplois selon les différentes énergies (cf. tableau ci-dessous).

Rapport production d’électricité et création d’emplois grâce aux énergies renouvelables et au nucléaire en France

  Production d’électricité (en GWh) Chiffre d’affaire (M€) Emplois directs en France
(GWh / emplois)
Total Renouvelable (inclus énergies marines et géothermie)

120 447

23 667 70 426 1,7
Hydraulique 59 196 3 281 12 060 4,91
Eolien 37 004 7 038 19 305 1,92
Solaire 14 954 8 381 19 990 0,75
Bioénergie 8 713 3 584 12 480 0,70
Nucléaire 270 000 47 500 220 000 1,23

Source : RTE ; Observ’ER ; GIFEN [6]

Comment lire ces informations ? Et bien c’est très simple : pour produire 1 TWh d’électricité, les énergies renouvelables (toutes confondues) emploient directement en France 1 700 personnes. La filière renouvelable est ainsi la filière énergétique avec le meilleur ratio GWh produit / emploi créé. Cependant ce chiffre est à modérer en prenant en compte que la filière hydraulique a un potentiel de développement plutôt limité sur notre territoire. En réalité, ce sont les filières photovoltaïque et éolienne qui possèdent le plus grand potentiel de développement, surtout au regard de l’énorme gisement éolien en mer inexploité que les côtes françaises représentent.

Au vu du rapport de l’IRENA et des objectifs fixés par la PPE, la transition énergétique de notre pays et de l’Europe plus globalement va permettre un essor massif des énergies renouvelables. Il est évident qu’en plus de devenir complémentaires à la filière nucléaire, les filières photovoltaïque et éolienne françaises vont devenir un véritable tremplin pour l’emploi dans les années à venir.

 

Le potentiel des énergies renouvelables en termes d’emploi

Tous les chiffres énoncés plus haut sont certes encourageants, mais ne représentent encore qu’une petite partie du potentiel économique que constituent les énergies renouvelables. Et comme évoqué en introduction, nous en avons eu un aperçu pendant la crise du COVD-19.

Le COVID-19, situation inédite pour les énergies renouvelables

Les EnR ont respectivement représenté 26,93% et 23,61% de la production totale d’électricité en mars et avril 2020, contre une moyenne de 19,84% sur l’année 2019. Dans notre dernier article actualité « COVID-19 et énergie : 5 points à retenir », nous vous expliquons en détails les raisons de cette tendance, qui sont les suivantes :

  • En cas de forte baisse de la consommation électrique – ce qui a été le cas dernièrement, la priorité est donnée aux centrales renouvelables dont la production est dite « fatale » (= que l’on ne peut pas contrôler). Ce qui est logique : on ne peut pas empêcher l’eau de couler, ni le vent de souffler, ni le soleil de briller, etc. : autant en profiter quand les conditions météorologiques sont réunies.
  • Pendant le confinement la consommation électrique journalière moyenne a connu une baisse de 15 à 20%. Cela a mécaniquement demandé à la production de s’équilibrer, donc de baisser, laissant une plus grande part aux énergies renouvelables dans le mix de production.
  • Notons par ailleurs que les mois de mars et d’avril ont été particulièrement venteux et ensoleillés. Des conditions météorologiques qui ont largement favorisé la production éolienne et solaire sur le territoire.

La production d'électricité renouvelable a augmenté en mai 2020

 

Ces deux facteurs couplés ont engendré une diminution de la production des centrales nucléaires, centrales à gaz, fuel et à charbon un peu partout en Europe. La part des énergies renouvelables dans le mix de production électrique européen a donc nettement augmenté. Et tous les foyers n’en n’ont pas moins été alimentés en électricité !

Finalement, la crise sanitaire aura montré que même intermittentes, les énergies renouvelables sont capables d’assurer une partie plus importante de notre production électrique : la définition même de la transition énergétique.

 

Conclusion

Finalement, ce sont autant de signaux positifs qui amènent à penser que les EnR constituent un véritable levier de relance économique après la période que nous avons vécue. Pour aller plus loin et exploiter leur potentiel, il suffit de se donner les moyens de le faire en :

  • Développant les moyens de production actuels et en en construisant de nouveaux ;
  • Exploitant les zones géographiques du territoire français à fort potentiel ;
  • Faisant le choix à notre échelle (en tant que consommateurs finaux) de consommer de l’électricité verte. Un accroissement de la demande obligera justement les producteurs à investir pour mettre en œuvre le point ci-dessus.

 

Sources :
[1] IRENA ; « How Falling Costs Make Renewables a Cost-effective Investment »,2021
[2] IRENA ; « How Falling Costs Make Renewables a Cost-effective Investment », 2021
[3] Rte ; « Bilan électrique 2022 »
[4] IRENA ; « Renewable Energy and Jobs : Annual Review 2022 »
[5] Observ’ER ; « Baromètre 2022 des énergies renouvelables électriques en France »
[6] GIFEN ; Chiffres filière nucléaire

Photo by Martijn Baudoin

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COVID-19 et énergie : 5 points à retenir

COVID-19 et énergie : 5 points à retenir

COVID-19 et énergie : 5 points à retenir

Mise à jour le 04 mars 2022

La crise sanitaire liée au COVID-19 a fortement impacté l’économie et de nombreux marchés… Y compris ceux de l’énergie et de l’électricité ! Mais du coup, le coronavirus : bon ou pas bon pour notre planète ? Opportunité ou désastre financier pour les acteurs de ces marchés ? Bonne ou mauvaise surprise pour le consommateur final ? Autant de questions que l’on s’est posé et auxquelles on va répondre ensemble.

Pour vous éviter de vous noyer dans un océan de contenus ‘spécial pandémie’ (si ce n’est pas déjà le cas), nous avons listé pour vous les 5 points à retenir sur le COVID-19 et son impact sur les secteurs énergétique et électrique.

Voici les 5 points que l’on a retenus :

 

1 – Baisse de l’empreinte carbone

Nous avons tous vu les images satellites impressionnantes (et assez satisfaisantes, il faut bien le dire) qui montrent l’avant/après de la pollution atmosphérique pendant le confinement. Et pour cause, la réduction des émissions de CO2 a été l’une des premières conséquences bien visibles de cette crise sanitaire qui a fait fermer un grand nombre d’usines, d’entreprises, et de centres industriels sources de fortes émissions polluantes.

Suite au COVID19

Pollution atmosphérique en France, comparaison entre mars 2019 et fin mars (du 14 au 25) 2020.
Images satellites de l’Agence Spatiale Européenne, AFP

A l’échelle mondiale, on a enregistré dès début avril une réduction de 17% des émissions de CO2 dans l’atmosphère. En regardant de plus près, le secteur du transport est celui qui a eu le plus d’impact, représentant 40% de cette baisse. Viennent ensuite l’industrie (25% de la baisse des émissions), la production d’électricité (19%) et le transport aérien (10%).

Une bonne nouvelle donc, mais à relativiser tout de même. Car non, cette baisse mondiale de l’empreinte carbone ne suffira pas à enrayer l’urgence climatique. Rappelons que l’objectif initial des accords de Paris était de viser la limitation du réchauffement à +1,5°C par an. Pour ce faire, il faudrait que l’on renouvelle l’expérience du confinement tous les ans jusqu’en 2050 ! Inutile de préciser que nous en sommes encore loin…

 

2 – Confinement = baisse de la consommation électrique

Contrairement à ce que certains ont pu penser, non la consommation électrique n’a pas explosé durant le confinement parce que tout le monde était à la maison. Au contraire, elle a même fortement diminué. Comment l’expliquer ? En raison de toutes les industries dont l’activité a été grandement ralentie ou totalement arrêtée. De même pour les petites et moyennes entreprises, sans oublier les cinémas, centres commerciaux, bars, restaurants et autres commerces.

En France, cette baisse de l’activité économique n’a pas fait exception sur la consommation d’électricité. En effet, la consommation électrique journalière moyenne a connu une baisse de 15 à 20%. Comme le montre le graphique ci-dessous, la consommation électrique d’un jour normal de semaine s’apparentait plutôt à celle d’un jour férié.

Consommation journalière d’électricité, avant et pendant le confinement

la consommation journalière d'électricité pendant la crise du COVID19

« La consommation du jeudi 26 mars 2020 présente un profil très proche de celle du lundi de Pâques 2018, et nettement plus faible que celle du jeudi 28 mars 2019. » Source : France Stratégie ; « Impacts de la crise du Covid-19 sur le système électrique ».

 

3 – Une forte production électrique issue des énergies renouvelables

Si la consommation électrique a baissé, la part de production d’électricité grâce aux énergies renouvelables a, elle, augmenté. Les EnR ont respectivement représenté 26,93% et 23,61% de la production totale d’électricité en mars et avril 2020, contre une moyenne de 19,84% en 2019.

Voici pourquoi : la priorité est toujours aux centrales renouvelables qui ont une production dite « fatale », autrement dit, les moyens dont on ne peut pas contrôler la production. Quand l’eau coule, les barrages tournent, quand le soleil brille les panneaux solaires produisent, quand le vent souffle les éoliennes tournent : rien de plus logique ! En plus, les mois de mars et d’avril nous ont offert des conditions météorologiques particulièrement venteuses et ensoleillées (4,29 TWh d’électricité éolienne et 1,05 TWh d’électricité photovoltaïque produits). Couplées à une demande plus faible, cela a engendré une diminution de la production des centrales nucléaires, centrales à gaz, fuel et à charbon un peu partout en Europe.

La preuve concrète que, même intermittentes, les énergies renouvelables peuvent (et doivent !) assurer une partie plus importante de notre production électrique. Le nucléaire et les énergies fossiles pouvant prendre le relais pour équilibrer le réseau lorsque la demande devient trop importante et/ou les conditions météorologiques trop peu favorables…

 

4 – Les conséquences du COVID-19 sur le tarif de l’électricité

La crise sanitaire liée au COVID-19 a eu un autre impact sur le marché électrique : l’effondrement des prix. Pourquoi ? Dès lors qu’il y a une baisse de la demande, les producteurs d’électricité produisent moins, et sont donc moins payés. Jusqu’ici, rien de bien compliqué. Sauf que cette tendance se répercute ensuite sur les autres acteurs de la chaîne (fournisseurs et gestionnaires). Eux aussi voient leurs revenus diminuer.

quels seront les impacts du COVD19 sur les tarifs de l'électricité

« La crise sanitaire liée au COVID-19 a eu un autre impact sur le marché électrique : l’effondrement des prix. »

Et c’est là que nous allons être concernés en tant que consommateurs finaux. Les dépenses des gestionnaires de réseau (RTE et ENEDIS en France), concernent en grande partie des investissements dans l’évolution du parc électrique et de la maintenance… Qu’il faudra bien financer d’une manière ou d’une autre. Selon une étude menée par France Stratégie, il se pourrait que ces dépenses soient finalement couvertes par une augmentation du TURPE (le Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Electricité). Il est donc possible que cette taxe augmente pour couvrir le manque à gagner durant cette crise.

Néanmoins, le TURPE étant réévalué chaque année, il n’est pas encore possible de vérifier cette hypothèse.

 

5 – Un focus sur les mauvaises énergies ?

Finalement, la crise du COVID-19 nous a montré que les énergies renouvelables ont une place plus importante à occuper dans notre mix énergétique. Mais jusque-là, il semblerait que ce ne soit pas encore la priorité des politiques… Avec des prix historiquement bas, le prix du baril de pétrole est même devenu négatif, les énergies fossiles sont rapidement devenues le centre de l’attention des gouvernements.

Une attention qui pourrait avoir deux conséquences :

  • Le ralentissement ou le report de nouveaux projets de centrales renouvelables,
  • Un approvisionnement en énergie primaire encore dépendant de pays étrangers.

 

Dans ce contexte de déconfinement et de reprise progressive de l’activité, il faudra surveiller de près l’évolution du marché de la consommation pour confirmer ou infirmer les observations déjà établies.

Et contrairement aux idées reçues, vous pouvez vous aussi agir pour la transition énergétique et notre indépendance énergétique. Comment ? Vous pouvez faire le choix de consommer de l’électricité verte et continuer à votre échelle de contribuer à la sobriété énergétique en participant à la réduction de votre bilan carbone lié à l’énergie déjà amorcé pendant le confinement.

 

Sources :
L’info Durable ; « Des émissions carbone en baisse, mais un faible impact sur le réchauffement climatique »
L’Ener GEEK ; « Quelles conséquences à la crise du COVID-19 sur le secteur de l’électricité ? »
Novethic ; « Le Coronavirus va freiner la transition énergétique »
France Stratégie ; « Impacts de la crise du Covid-19 sur le système électrique »

Photo by Rodion Kutsaev ; Art Wall – Kittenprint

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Les énergies renouvelables créent de l’emploi !

Les énergies renouvelables créent de l’emploi !

Les énergies renouvelables créent de l’emploi !

Mise à jour le 26 Avril 2024

Aujourd’hui nous allons parler emploi. Mais pas n’importe quels emplois : ceux directement générés par le développement et l’exploitation des énergies renouvelables. Et il y a de quoi dire : en 2022, près de 13,7 millions de personnes dans le monde occupaient un poste lié de près ou de loin à la filière du renouvelable ! Un chiffre qui ne cesse de croître d’année en année… Alors chez QuiEstVert nous avons pris le rapport annuel de l’IRENA sous le bras et l’avons décrypté pour vous !

Dans cet article, nous reprenons le rapport de l’IRENA dans les grandes lignes :

 

Énergies renouvelables et emploi : que faut-il retenir ?

En début d’année, l’IRENA (International Renewable Energy Agency) publiait son rapport faisant état de l’emploi dans le secteur des énergies renouvelables dans le monde.

Avant d’aller plus loin dans l’analyse, notamment par technologies et par pays, voici les 3 grandes informations qu’il faut retenir :

  • En 2022, les énergies renouvelables ont permis d’employer 13,7 millions de personnes à travers le monde. Un chiffre en augmentation de 5,83% par rapport à l’année précédente soit près de 700 000 emplois nets de nouveaux.
  • Ces emplois se concentrent essentiellement dans un petit nombre de pays. Parmi eux : la Chine en tête avec 5,5 millions d’emplois, l’Inde, le Brésil, les Etats-Unis et quelques pays de l’Union Européenne.
  • La filière du photovoltaïque est de loin la filière qui génère le plus d’emplois. En effet, elle représente 4,9 millions d’emplois dans les EnR et dans le monde.

les énergies renouvelables créent de l'emploi

Les tendances de l’emploi dans les énergies renouvelables dépendent de plusieurs facteurs. Parmi eux, les coûts, les investissements, les capacités de production installées, sans oublier les mesures politiques et les efforts de déploiement des énergies renouvelables. Même si elle n’a pas stoppé la progression des énergies renouvelables, la pandémie du COVID-19 a modifié la demande en énergie, à la fois sur le volume et la structure. Un fait qui a fatalement  influencé les efforts de production et, dans son sillage, l’évolution des emplois dans le secteur.

 

Zoom sur les emplois créés dans les énergies renouvelables

Le photovoltaïque en tête des énergies renouvelables

Commençons par la filière du photovoltaïque. C’est en effet celle qui génère le plus d’emplois à l’échelle mondiale avec 4,9 millions de salariés, et 191 GW de puissance installée supplémentaire en 2022. Parmi les 10 pays qui génèrent le plus d’emplois, il est intéressant de noter que 5 d’entre eux sont asiatiques. En tête, la Chine reste de loin le pays qui emploie le plus de personnes : 2,76 millions, soit plus de 56% des postes liés à l’industrie du photovoltaïque.

Suivi des biocarburants

Les biocarburants sont une énergie encore peu exploitée en Europe. Néanmoins ils constituent la deuxième filière qui embauche le plus de personnes au monde… Avec un total de 2,5 millions d’emplois en 2022. Le Brésil arrive largement en tête des créateurs d’emplois de la filière (34%), suivi de l’Indonésie et des États-Unis.

Quelle place de la filière éolienne parmi les énergies renouvelables ?

Au total (en comptant l’éolien sur terre et en mer), la filière éolienne génère près d’1,4 million d’emplois dans le monde. Là encore, c’est un petit nombre de pays qui concentre la très grande majorité des emplois : la Chine est un exemple parlant puisqu’elle concentre à elle seule 48% des emplois de la filière. En 2022, la filière éolienne a installé plus de 74,6 GW de capacité de production.

Et de l’hydraulique ?

La filière hydraulique reste de loin celle qui possède la plus grande capacité installée (1255 GW en 2022). Elle représente en effet 37% de la production d’énergie renouvelable au monde ! A noter que cette part tend à diminuer en raison du développement des autres technologies, notamment du photovoltaïque et de l’éolien.
Côté emploi, le rapport estime que la filière hydraulique (petite et grande confondues) emploie plus de 2,5 millions de personnes. Ce qui n’est pas à négliger…

 

emplois créés par les énergies renouvelables potentiel économique

Source : IRENA

 

Zoom sur les énergies renouvelables et les emplois par pays

La chine, premier créateur d'emplois dans les énergies renouvelables N°1 des créateurs d’emplois dans les EnR : la Chine
La Chine reste le pays qui compte le plus d’emplois dans le secteur des EnR. En 2021, ce nombre s’élevait à 5,55 millions d’emplois. Le pays est le 1er pays producteur mondial de panneaux PV, une production soutenue par des mesures gouvernementales et d’importants investissements en R&D. Les emplois se concentrent ainsi dans la fabrication des principaux composants des panneaux. Pour les wafers, la Chine détient un monopole quasi complet, avec 80% de la production mondiale.

le brésil deuxième créateur d'emplois dans les énergies renouvelables N°2 : le Brésil
Avec 1,40 million d’emplois générés dans les énergies renouvelables, le Brésil reste le challenger du classement. Une place qu’il doit à la filière des biocarburants : avec 856 200 emplois, ils constituent la composante la plus importante de la main-d’œuvre du pays. Notons que l’éolien confirme son potentiel pour le pays : avec des ajouts records de 9,9 GW en 2022, le pays cumule une capacité de production installée de 24 GW. La main-d’œuvre représentent le plus gros vivier de la filière dans le pays, 67 700 personnes, principalement dans la construction, le suivi d’exploitation et de la maintenance.

l'inde à la 3ème place des pays qui emploient les plus de personnes dans les énergies renouvelables N°3 : l’Inde
L’Inde reste à la 3ème place du classement, (en égalité parfait avec les Etats-unis)  avec 990 000 emplois liés aux EnR. Ces emplois sont surtout concentrés dans la filière PV. Le pays est passé de 10,4 GW de puissance installée en 2021, à 24,7 GW de capacité photovoltaïque solaire en 2022. Pour appuyer cette tendance en 2022, le gouvernement a imposé des droits d’importation de 40% sur les modules et de 25% sur les cellules, provenant majoritairement de Chine et de Malaisie. Il a également mis en place un système d’incitations financières pour booster le développement de projets photovoltaïques sur le sol indien. Une tendance à suivre en 2023.

emploi des énergies renouvelables par pays

Source : IRENA

 

Comment l’Europe se positionne sur les énergies renouvelables ?

En 2022, les pays européens généraient 1,60 million d’emplois dans le secteur des EnR. Parmi les pays porteurs, on retrouve l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume Uni et … La France !  Si l’on zoome sur les emplois créés par technologie, voici ce que l’on retient :

  • Les bioénergies : la filière des bioénergies est le plus gros employeur du continent en matière d’énergies renouvelables. La biomasse solide (pour la chaleur et l’électricité) arrive en tête, avec environ 360 000 emplois, suivie par les biocarburants avec 148 300 emplois et le biogaz avec 47 100 emplois.
  • L’énergie éolienne : la filière compte 402 000 emplois en Europe. La capacité totale de production d’énergie éolienne du continent a atteint 240 GW en 2022, dont environ 18,6 GW ont été ajoutés. À noter que l’Europe représente environ 40% de la production mondiale d’énergie éolienne. Elle reste également le principal exportateur d’équipements éoliens.
  • Le photovoltaïque : la filière solaire photovoltaïque, affiche un ajout de 37,7 GW de capacité de production en 2022 (une évolution plus importante que les années précédentes). On estime à 465 000 le nombre d’emplois dans le secteur.

 

La France reste un petit acteur des énergies renouvelables, mais avec du potentiel

Concluons par la France. En 2022, les énergies renouvelables employaient plus de 75 000 personnes sur notre sol. Acteur encore timide sur le secteur des énergies renouvelables en général, notre pays présente cependant un réel potentiel, en particulier en ce qui concerne la filière éolienne.

Si l’on regarde par filière :

  • ☀️ 16 100 dans la filière photovoltaïque,
  • 💨 21 284 dans la filière éolienne,
  • 💧 13 420 dans la filière hydraulique,
  • 🪵 24 900 personnes dans la filière biomasse solide.

Sur le plan géographique, la répartition des emplois liés aux EnR se concentre dans trois régions :

  • l’Île-de-France, qui représente près d’un tiers des emplois liés la planification et la conception des projets (dans les sièges des entreprises),
  • les Hauts-de-France et le Grand Est, qui représentent ensemble la moitié de la capacité éolienne française connectée au réseau, donc les emplois techniques liés à la mise en route et la maintenance des installations.

Focus sur la filière éolienne

La France représente la 4ème plus grande capacité éolienne d’Europe, après l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni. En 2021, les emplois directs et indirects de la filière s’élevaient à environ 25 460, soit une augmentation de 12,8% par rapport à 2020.

Bien que les ajouts de capacité entre 2020 et 2021 ont été plus lents que les années précédentes, notre pays affiche la mise en route de plusieurs projets éoliens en mer. À titre d’exemple, les parcs de Saint-Nazaire, Fécamp et Saint-Brieuc concentraient à eux seuls 6 200 emplois en 2021. Par ailleurs, le gouvernement et l’industrie ont conclu un pacte éolien en mer pour créer 20 000 emplois offshore d’ici 2035.

la france et les énergies renouvelables, un pays à potentiel pour la filière éolienne

 

Conclusion : les énergies renouvelables, quel potentiel pour le futur ?

Dans un dossier complet dédié aux énergies renouvelables, nous abordons la question des emplois liés aux EnR. Dans un tableau calculant le ratio entre production et création d’emplois, les constats étaient clairs : regroupées, les EnR emploient davantage de personnes que le nucléaire (2017). En effet, pour 100 GWh d’électricité produite, le nucléaire emploie 172 personnes quand le renouvelable en emploie 195. Là encore, une preuve du potentiel socio-économique des EnR et un argument de plus en faveur de la transition énergétique.

Et dans cette transition énergétique, nous avons tous un rôle à jouer ! Comment ? En faisant le choix de consommer de l’électricité 100% d’origine renouvelable. Et mieux encore, vous pouvez créer un cercle vertueux en choisissant de consommer de l’électricité renouvelable française. Vous financerez ainsi la maintenance et le développement de moyens de production… Qui créeront de l’emploi chez nous !

 

Sources (pour l’intégralité de l’article) :
 
 
 

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